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Titre :La p'tite pharmacienne
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Christiné, Henri ; Rimbault, Eugène
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :2608
Numéro de catalogue :1564
Numéro de matrice :55334-GR+
Date de l'enregistrement :1910
Instruments :chant homme, orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :82
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :21-03-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :La p'tite pharmacienne

Création : Polin (1910 à la Scala) - Paroles : Eugène Rimbault - Musique : Henri Christiné - Éditeur : H. Christiné, Paris (1910)


En flânant l’autre jour, je m’arrête soudain
D’vant un pharmacien
Car je venais à l’instant d’apercevoir
Assise au comptoir
Une jolie brune qui, m’voyant arrêté
En train d’l’admirer
Se mit à sourire d’un air engageant
Montrant toutes ses dents

{Refrain :}
Elle était gentille à voir
Assise dans son comptoir
Avec son joli maintien
Je la trouvais vraiment bien
La p’tite femme du pharmacien
Pour l’admirer de plus près
Dans la boutique j’entrai
Vite elle baissa les yeux
Et rougissant un p’tit peu
Me d’manda : Qu’est-ce que vous désirez, monsieur ?

Je lui dis : Madame, j’ai le cœur qui me bat
Elle m’dit : J’connais ça
Un peu d’digitale à prendre et puis alors
Il battra moins fort
Madame, que j’ajoute, ça m’a pris d’vant chez vous
J’ai r’çu comme un coup
Elle fait : Diable ! C’est grave, ça va peut-être enfler
Faudrait me l’montrer

{Refrain :}
Elle était gentille à voir
Assise dans son comptoir
J’lui dis : Calmez-moi viv’ment
Alors elle m’donne gentiment
Des pilules et des onguents
Puis des sels, des solutions
Des cachets et des potions
Je m’dis : Vrai, si dans les mains
Elle m' met tout son magasin
J’pourrai à mon tour, mesdames, m’établir pharmacien

N’sachant plus quoi dire, j’pris les drogues et j’partis
J’dormis pas d’la nuit
Je revins l’lend’main. J’lui dis : Ça n’va pas mieux
Elle dit : C’est curieux
Que vais-je vous donner ? J’lui réponds : Un baiser
Ça va m'soulager
M’sieu, y pensez-vous ? fit-elle avec éclat
J’lui dis : J’pense qu’à ça

{Refrain :}
Elle était gentille à voir
Assise dans son comptoir
– Vous avez d’la chance, qu’elle m’dit
Que mon mari soit parti
Pour un baiser, allez-y !
J’en ai pris deux — c’est bien peu —
C’était bon, j’en ai r'pris deux
Et, comme elle n’me r’poussait pas
Je l’ai saisie dans mes bras
J’ai tiré l’rideau et puis... je n' vous dis qu'ça


Tout en l’embrassant, je lui dis : Vous avez
Vraiment bien trouvé
Pour m’guérir le remède le plus merveilleux
Ah ! comme ça va mieux !
J’en voudrais encore. Elle m’dit : Recommencez
J’peux pas vous r’fuser
Car j’vous avoue qu’si l’remède vous réussit
Ben… à moi aussi !

{Refrain :}
Elle était gentille à voir
Depuis ce jour, chaque soir
J’ai continué le traitement
Il est rudement épatant
Et j’vous l’recommande vivement
Si, un jour, vous n’êtes pas bien
Allez donc chez l’pharmacien
Mais n’ach’tez pas ses produits
Attendez qu’il soit parti
Et sa femme vous guérira beaucoup mieux qu’lui


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Permalien : http://www.phonobase.org/14139.html

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